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Le stress des parents en période d'examens scolaires, on en parle ?

  • Photo du rédacteur: Tiphaine Lefilleul
    Tiphaine Lefilleul
  • 2 juin
  • 4 min de lecture

Après une année bien chargée, voici venu le temps de révisions et toute l'énergie semble se concentrer autour de l'élève, l'étudiant.

Souvent l'ambiance à la maison change, le stress est palpable et les tensions peuvent même modifier les relations.

Bien sûr votre enfant vit intensément cette période mais qu'en est-il pour vous ?

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Pourquoi le parent semble parfois plus stressé que l'enfant ?


Quand votre enfant grandit, votre rôle évolue; vous ne pouvez plus intervenir pareillement sur sa vie : de pilote vous passez à co-pilote à distance.

Il est bien loin le temps où il vous récitait sa poésie, où vous aviez un regard sur son cahier de texte. Il est désormais plus autonome et ce mouvement nécessaire peut créer chez vous un sentiment de perte de contrôle, d'incertitude et celui parfois de vous sentir moins utile, voire écarté.

Pour autant vous êtes toujours bien présent et votre inquiétude reste réelle : qu'il, elle ne souffre pas de stress, qu'il, elle soit bien préparé(e), qu'il, elle ne regrette rien, qu'il, elle réussisse ses projets …

Ce souci constant est complétement légitime, alors comment être présent(e) sans être envahissant(e).



Les pièges à éviter


Le surinvestissement émotionnel peut aussi vous impacter directement en provoquant donc du stress, des tensions, une patience moindre, des disputes, un sommeil perturbé …

Le stress peut aussi provoquer des comportements souvent inconscients liés à votre propre histoire, des comportements qui vous ferez bondir si vous pouviez les observer de l'extérieur, comme :

  • Avoir un contrôle permanent avec des interventions répétées, insistantes

    " Tu as révisé combien de temps aujourd'hui ?"

    " Pourquoi tu as fait ta fiche comme ça ?"

  • Le comparer aux autres dans le négatif

" Tom a déjà fini ce chapitre lui "

" A mon époque, je faisais comme ça …"

  • Faire des prescriptions catastrophes

    " Tu vas droit dans le mur"

    " Tu joues ton avenir"

Tout cela part bien évidemment d'une bonne intention mais peut générer plus d'angoisse que de motivation et ainsi agir à l'inverse de votre objectif.

Et n'oubliez pas que votre enfant ne réagit pas comme vous, que chacun a un rythme d'apprentissage différent et pas le même besoin de présence.




La présence sécurisante


Parce qu'il a malgré tout toujours besoin de vous, faites déjà la démarche de lui demander comment vous pouvez l'accompagner pendant cette période délicate. Certains répondent par le refus de toute intervention comme d'autres vous sollicitent pour réciter, faire des fiches ; Chacun a ses besoins propres, soyez à l'écoute.

En dehors du soutien aux révisions, créer un environnement sécurisant est votre plus grand rôle, en maintenant un rythme de vie avec des repas réguliers et appréciés, une maison calme, des heures de sommeil à respecter.

Il est conseillé de ne pas faire de l'examen l'unique sujet des conversations, il est déjà obnubilé, et d'insister pour qu'il fasse régulièrement des pauses afin d'éviter la surchauffe !

Vous pouvez lui montrer aussi votre soutien par des mots d'encouragement, de confiance en ses efforts et essayez de dédramatiser. C'est aussi l'occasion rêvée des petites intentions particulières.

" Je suis là si tu as besoin.

Je te fais confiance !"


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Et prendre soin de vous !


Adopter une posture de présence calme n'est pas si simple à faire surtout quand on est soi-même envahi(e) par le stress, même si ce n'est pas vous qui passez l'examen.

Si vous vous adaptez à son rythme, ne vous oubliez pas !

Je vous donne quelques trucs de sophrologue pour traverser au mieux "votre épreuve":


  • Prendre le temps de respirer avec la respiration abdominale :

    1. Debout ou assis(e), le dos droit, pieds ancrés au sol. Fermez les yeux.

    2. Posez une main sur votre ventre et l'autre sur vos lombaires.

    3. Inspirez en gonflant le ventre comme un ballon.

    4. Expirez lentement par la bouche en dégonflant le ballon.

    5. Faites 6 à 10 respirations profondes en vous concentrant uniquement sur le mouvement de votre ventre.


  • Utiliser la visualisation positive, la sophrologie utilise l'imagerie mentale pour remplacer les pensées anxieuses par des images positives :

    Exercice à répéter plusieurs fois :

    Dans un moment de calme, assis ou allongé, fermez les yeux et visualisez votre enfant détendu, confiant, le jour de son examen. Prenez le temps de vous attarder sur les détails, voyez le respirer calmement, lire son sujet, écrire avec assurance. Imaginez même le, la voir sortir de son examen soulagé(e).

La pratique de cet exercice agit sur votre système nerveux et apaise vos pensées envahissantes.


  • Améliorer votre sommeil pour pouvoir garder le cap :

    - Eviter les écrans 30 minutes avant de dormir

    - Faire une respiration douce au lit (respiration abdominale)

    - Relâcher votre corps mentalement des pieds à la tête.


Et si vous lui donnez beaucoup, ne restez pas isolé(e) et gardez vos activités de détente, avec ou sans votre enfant ; votre détente est bénéfique pour vous mais aussi pour lui !




Si vous vous sentez stressé(e) pendant les examens de votre enfant, c'est que vous êtes un parent engagé, concerné et aimant, et ne culpabilisez pas de cela.

Mais n'oubliez pas que si le stress peut être un agent mobilisateur, il peut aussi être empêchant.



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Il se traverse ensemble, avec écoute, confiance et bienveillance envers votre enfant

et envers vous-même !

 
 
 

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